Le Bois de Loubressac

Ici, il se sent moins seul. Peut-être plus lui-même.

Il n’est pas très grand, ce bois. Quelques pins, des rochers, un sentier sinueux entre les buissons, et cette lumière dorée qui perce à travers les branches bercées par le vent. Mais pour lui, c’est bien plus qu’un raccourci vers la ville. C’est un lieu de passage. Un sas entre deux mondes.

Le bois de Loubressac, c’est son rituel du matin, son retour du soir. C’est là qu’il pédale, ralentit, pose pied à terre parfois. C’est là que ses pensées prennent le large, que les silences deviennent féconds. C’est un territoire intime, une clairière intérieure.

Contemplatif et rocailleux, ce bois est aussi un terrain d’aventure, un repère pour qui cherche à se tenir à distance du tumulte. Le jeune homme y trouve une forme de calme. Peut-être même une force. Et si vous l’écoutez bien, ce bois vous dira quelque chose. Sur lui. Sur vous. Sur ce que c’est, grandir.