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Le point de bascule

  • cedricdemylo
  • 25 oct.
  • 1 min de lecture

Il y a dans chaque roman un seuil invisible, un point où l’histoire cesse de se construire et commence à vivre d’elle-même. C’est une sensation presque physique : le cœur s’emballe, la plume devient plus fluide, les scènes s’imposent avec une clarté nouvelle. Ce moment, je l’attendais. Je le reconnais à cette exaltation douce et tenace qui précède les basculements.

Dans Varennes (le titre est à venir), j’y suis. J’approche de ce chapitre charnière où la réalité historique se fond dans la fiction, où l’événement cesse d’être un décor pour devenir le moteur de tout. C’est grisant ! Comme si, soudain, je n’écrivais plus sur l’Histoire, mais avec elle.

Bientôt, Adrien et Étienne vont se rencontrer. Cette rencontre, je l’ai imaginée, murmurée, contournée pendant des pages entières. Elle est le point de tension, la ligne de feu qui sépare l’avant et l’après. Ce n’est pas seulement une scène : c’est une bascule.

Et dans ces instants rares, presque secrets, je mesure pourquoi j’écris : pour ressentir cette intensité précise, ce vertige de la fiction qui prend chair dans le réel.



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